Les 4 Dieux du Quatuor Akhtamar

« Si Akhtamar était une divinité arménienne, ces quatre dieux du Quatuor Akhtamar sont des français dont les hauts cœurs d’Arménie connaissent et reconnaissent le nom. »

Et dès que résonnèrent les premières notes de Haberban, “miniature” du compositeur national Komitas (dans le parfait arrangement de Sergueï Aslamazian) l’auditoire comprit cette « invitation à la danse, à la noce, au voyage en somme… »

Et comment douter que c’est bien cela qui s’est passé quand l’auditoire entendit les premières notes s’envoler, s’envoler et s’envoler encore en des coups d’archets parfaitement synchrone ou se succédant avec une légèreté stupéfiante !

Puis, comme une réplique résolument positive et optimiste Komitas revint avec Shogher jan (cher Sogher).

Pour la fin de cette extraordinaire programme, le Quatuor Akhtamar nous a encore proposé 2 des thèmes que Komitas a sauvés il y a plus de 100 ans de la volonté des Turcs, qui voulaient anéantir jusqu’à la culture arménienne. Ces deux thèmes : Al Aylughs (le foulard rouge) et Gakavik (La Pie) ont pris une nouvelle vie dans la magnifique écriture de la compositrice Judith Adler De Oliveira.

Elles font parti du dernier enregistrement du Quatuor Akhtamar paru sous le titre « Enluminures », ce nom étant particulièrement bien choisi pour l’écriture lumineuse de Judith Adler de Oliveira.

Un concert de bonheur

Et c’est bien sur le sentiment d’être heureux en sus de s’être enrichi de quelques pépites que le public applaudit à tout rompre.

Laisser un commentaire

Create a website or blog at WordPress.com

%d